Le mois dernier, le département américain de la Justice « DoJ » et onze États déposaient plainte pour pratiques anticoncurrentielles et abus de position dominante. Google avait nié : cette position ne lui vient que des préférences de la clientèle, autrement dit les utilisateurs de ses services gratuits.
Selon le New York Post, cette première plainte aurait pu être complètement évitée, si Google n’avait pas systématiquement débouté les demandes des régulateurs depuis 2012. En particulier, une tentative d’accord menée par la FTC, qui supposait alors que Google reconnaisse ses pratiques anticoncurrentielles.
Google n’avait consenti qu’à publier une lettre dans laquelle elle s’engageait à faire des efforts. Des promesses qui n’engageaient finalement que ceux voulant bien y croire, la FTC ayant été déboutée dans ses demandes de vérification.
Selon Reuters, un deuxième groupe d’États prévoit de lancer une procédure identique dans trois semaines environ. Le groupe comprend le Colorado, l’Iowa, le Nebraska, New York, la Caroline du Nord, le Tennessee et l’Utah.
Cette deuxième plainte viendrait s’ajouter à la première, dans un contexte tendu pour Google, notamment suite au rapport de la Chambre des représentants, particulièrement ferme dans ses conclusions contre les GAFA.