Nos confrères expliquent que cette action fait suite à des plaintes répétées de plusieurs consommateurs sur deux pratiques de la banque.
La première concerne les délais pour changer d’assurance-emprunteur : « Alors que la loi prévoit que la banque doit répondre sous 10 jours, LCL fait patienter certains de ses clients pendant plusieurs mois », expliquent nos confrères. La seconde pratique « consiste à continuer à facturer son assurance alors que toutes les démarches ont été accomplies pour le changement ».
« Si vous êtes concerné par ces pratiques, vous n’avez pas besoin de vous joindre à cette action tout de suite. Mettez simplement de côté vos contrats de crédit et d’assurance emprunteur, vos relevés de compte, ainsi que les échanges avec le LCL », explique l’association. Un formulaire a été mis en ligne pour être tenu au courant.
Commentaires (5)
#1
Encore une affaire du Credit Lyonnais, toujours la même banque
#1.1
Les escroqueries associées aux assurances emprunteur c’est toutes banques confondues, et elles ont le bras long pour faire perdurer une situation extrèmement rentable.
Il y a quelques années l’émission “on est plus des pigeons” qui passait sur France4 à eu “l’audace” d’enquêter là dessus et de mettre au jour des lois, non appliquées bien entendu, à l’avantage des consommateur > quelques semaines plus tard la présentatrice principale se fait brutalement débarquer et l’émission est enterrée.
L’émission a récemment été ressuscitée sur Slash mais elle n’est plus que l’ombre de ce que ça a été (très peu de budget et j’imagine une ligne éditoriale soigneusement surveillée pour éviter de nouveaux “dérapages”), un peu comme les Guignols après le rachat de Canal par Bolloré.
#1.2
#2
En même temps, aider à faire appliquer des textes de loi en vigueur, quelle horreur!
#2.1
Surtout que là ils expliquaient qu’il existe une loi obligeant les banques à rembourser une partie des cotisations d’assurance emprunteur à échéances régulière (si pas d’incident bien entendu), chose qu’elles ne font bien sur jamais (elles se partagent le magot avec les assurances, en bonne relation de consanguinité).
Le préjudice cumulé s’élèverait à plusieurs milliards d’euros, largement assez pour que les banques fassent jouer leurs relations pour faire taire ces empêcheurs d’arnaquer en rond.