La présidence allemande du Conseil de l'Union européenne souhaite obtenir la reconnaissance officielle d'un groupe de travail des « Chefs européens des unités d'interception légale », révèle Statewatch.
Son « objectif principal » est de « faciliter une meilleure coopération et une compréhension mutuelle des besoins, des défis et des priorités des unités d'interception légale (LI) au sein des États membres », et de formuler « une réponse commune aux impacts massifs imminents de la 5G », qui va compliquer les méthodes traditionnelles d'interception des télécommunications.
Quinze des États membres de l'UE devraient être impliqués dans le groupe, ainsi qu'Europol et des « pays tiers partenaires », dont le Royaume-Uni mais, étrangement, pas la France.
D'après Matthias Monroy, la coordination du groupe de travail pourrait être confié à l'European Centre for Cybercrime Control (EC3) d'Europol.