C’est le jour J en France : les quatre opérateurs nationaux vont se « battre » afin de se partager les 110 MHz restants – découpés en 11 blocs de 10 MHz – dans la bande des 3,5 GHz. Une autre enchère aura ensuite lieu pour le placement des opérateurs dans la bande de fréquence.
Ce processus commence dans un climat tendu. Certains demandent en effet un moratoire sur cette technologie, pourtant en discussion depuis de nombreuses années, le régulateur ayant multiplié les appels à contribution.
On voit néanmoins l'Arcep intervenir régulièrement dans les médias ces derniers jours, comme hier encore dans le 13/14 de France Inter. Constructeurs et opérateurs font de même. Suffisant pour apaiser les tensions ? Nous verrons.
Pour rappel, les premières offres sont attendues d'ici quelques mois (mais certains sont déjà prêts), une fois les derniers blocs de fréquences 5G attribués et les premières antennes posées ou mises à jour.
On devrait alors revenir à des débats sur la vraie ou la fausse 5G (nous en reparlerons sous peu).