Mi-juin, la Commission européenne avait dévoilé « sa solution d'interopérabilité entre les applications mobiles de traçage et d'alerte ». Le but était de « garantir la sécurité de l'échange d'informations entre les applications nationales de traçage des contacts reposant sur une architecture décentralisée ».
Hier, la Commission annonçait avoir lancé des séries d’essais « entre les serveurs d'arrière-plan (ou serveurs dorsaux) des applications officielles de la République tchèque, du Danemark, de l'Allemagne, de l'Irlande, de l'Italie et de la Lettonie et un serveur passerelle récemment mis en place ».
« La passerelle d'interopérabilité est susceptible de connecter la quasi-totalité des applications de ce type lancées dans l'UE », ajoute la Commission… qui n’aborde pas le cas français de StopCovid. Cette application est en effet centralisée, à la grande différence de la plupart de nos voisins.
En juin, on apprenait qu’Inria travaillait sur le protocole DESIRE, une évolution de ROBERT permettant de faire travailler ensemble différentes solutions, qu’elles soient centralisées ou non. Quoi qu’il en soit, la passerelle européenne est développée par T-Systems et SAP. Elle sera exploitée depuis un centre de données de la Commission au Luxembourg. Le lancement est prévu pour octobre.