« C’est envisageable. Soit sur la base d'un consentement réel, soit par un texte qui autorise pour une durée limitée et sur un périmètre défini l'utilisation de ces pratiques. Tout cela est anticipable et faisable. Il s'agit encore une fois de concilier la protection des Français et la protection de leurs libertés, ce qui est également important. »
Dans le cadre d’une enquête de France Inter, Marie-Laure Denis, présidente de l’autorité, n’exclut pas de rendre un avis favorable au déploiement de la reconnaissance faciale pour les Jeux Olympiques de 2024 qui se dérouleront à Paris.
« Il peut être envisagé de recourir à cette technologie lors d’événements exceptionnels, comme les Jeux olympiques, mais cette approche sécuritaire doit rester proportionnée, ne doit revêtir aucun caractère systématique et ne doit être prise qu’avec l’accord des parties prenantes », estimait le député Philippe Latombe, dans nos colonnes.
Pour les chercheurs du Creogn (Centre de recherche de l’Eccole des Officiers de la Gendarmerie nationale), « la Coupe du monde de rugby en 2023 et les JO de Paris en 2024 représentent des opportunités remarquables de convaincre la population de l'intérêt de déployer la reconnaissance faciale » (notre dossier).