En plus des voitures électriques et autonomes avec Tesla, des fusées et de la conquête spatiale avec SpaceX, le milliardaire s’intéresse à la biologie. Neuralink prend la forme d’une petite puce de 23 mm de diamètre pour 8 mm d’épaisseur. Placée dans le cerveau, elle récupère des informations et devrait, à terme, permettre de traiter des maladies neurologiques.
C’est du moins la promesse d’Elon Musk. « Pour l'instant, dans les laboratoires de Neuralink, le cochon Gertrude marche sur un tapis roulant, le groin dans une mangeoire accrochée devant elle, pendant que la puce transmet ses signaux neurologiques. À partir de ces informations, l'ordinateur est capable de prédire à tout instant où se trouve chacun de ses membres. De quoi donner l'espoir de rendre la mobilité aux personnes paraplégiques », explique l’AFP.
En plus de la puce Neuralink dans le cerveau, une autre pourrait être installée là où des « circuits de transmission » d’un être humain sont endommagés : « Sur le long terme, je suis certain qu'on pourra retrouver l'usage complet de son corps », affirme Elon Musk. De belles paroles qu’il faudra concrétiser dans le futur avant de parler d’une « révolution ».
Cette démonstration était surtout l’occasion pour Elon Musk de présenter ses travaux et de chercher de nouveaux talents et des financements, deux composantes indispensables pour ce genre de recherches. Dans la communauté scientifique, plusieurs chercheurs ont par contre fait part de leur scepticisme face à ce qui n'est pour le moment que des promesses.