Le CNRS rappelle qu’une grande partie des exoplanètes que l’on connaît se classe en deux familles : « des "super-Terres", de 1,3 rayon terrestre, et des "mini-Neptunes", de 2,4 rayons terrestres ».
Les secondes sont moins denses et ont pendant longtemps été considérées comme des planètes gazeuses, constituées d’hélium et d’hydrogène. Au Laboratoire d’Astrophysique de Marseille une autre théorie est mise en avant, qui a fait l’objet d’une publication dans The Astrophysical Journal : « La faible densité des mini-Neptunes pourrait s’expliquer simplement par la présence d’une épaisse couche d’eau soumise à un intense effet de serre en raison de l’irradiation émanant de leur étoile hôte ».
L'équipe précise que ses résultats « démontrent que les mini-Neptunes pourraient être des super-Terres au cœur rocheux, entourées d’eau à l’état supercritique. Ils suggèrent que ces deux types d’exoplanètes se formeraient de manière similaire ».