Le directeur général de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information s’est exprimé sur le sujet lors d’une interview dans les Échos. Il y indique notamment que les refus ne concerneront pas les équipements de Nokia et Ericsson, qui doivent aussi être soumis à autorisation.
« Les opérateurs qui n’utilisent pas Huawei, nous les incitons à ne pas y aller car c’est un peu le sens naturel des choses. Ceux qui l’utilisent déjà, nous délivrons des autorisations dont la durée varie entre trois et huit ans », précise-t-il.
Enfin, il termine avec un avis global sur le sujet : « Nous ne sommes pas dans du Huawei bashing, ni dans du racisme anti-chinois. Nous disons juste que le risque n’est pas le même avec des équipementiers européens, qu’avec des non-européens. Il ne faut pas se mentir ».