Laurent de la Clergerie, président et fondateur de la société s’explique : « J’ai la conviction qu’en travaillant 4 jours on sera dans de meilleures conditions qu’en travaillant 5. Cela va permettre à chacun de prendre les rendez-vous qu’on n’arrive jamais à caler ».
S’il est confirmé, le passage à quatre jours se ferait sur un format de 32h, soit 8h par jour. À l’AFP, il précise que « comme chaque année, il y aura une augmentation de salaire et ce n'est pas parce qu'on passe aux 32 heures (hebdomadaires) qu'il n'y en aura pas l'an prochain ».
On apprend chez les Echos que l'encadrement a fait part de ses inquiétudes : « Ils me traitent de fou. Ils se demandent comment ils vont gérer leurs équipes ». Depuis la crise sanitaire est passée par là, changeant la vision, notamment sur le télétravail.
« On en a parlé il y a 18 mois, les cadres étaient hostiles, craignant les tire-aux-flancs, les profiteurs ». Mais avec le confinement, cette façon de faire s'est imposée à l'entreprise, et cela « a montré que ça fonctionnait parfaitement ».
Reste tout de même une inconnue : les boutiques franchisées. Le Groupe LDLC militera-t-il pour que les employés des magasins concernés passent eux aussi à la semaine de quatre jours ?