Suite à l’affaire Cambridge Analytica, le réseau social n’a eu de cesse de promettre de s’améliorer sur le respect de la vie privée de ses utilisateurs.
Quelques semaines après, Facebook annonçait qu’une application ne pourrait plus accéder aux données personnelles d’un utilisateur si ce dernier ne l’avait pas utilisée au cours des trois derniers mois. Vous devinez la suite ?
Gagné, il y avait encore des trous dans la raquette : « Récemment, nous avons découvert que, dans certains cas, les applications continuaient de recevoir les données que les utilisateurs avaient précédemment autorisées, même s'il apparaissait qu'ils n'avaient pas utilisé l'application au cours des 90 derniers jours ».
Et les trous sont nombreux : « Selon les données des derniers mois dont nous disposons, nous estimons actuellement que ce problème a permis à environ 5 000 développeurs de continuer à recevoir des informations ».
Le réseau social ne donne pas le détail des informations accessibles ni le nombre d’utilisateurs concernés. La société n’a pas répondu à plusieurs demandes de précisions de la part de plusieurs de nos confrères.