Le commissaire européen au Marché intérieur explique à Reuters qu’on « est une puissance spatiale autonome. Et on va non seulement le rester, mais on va accélérer ». Il reste ainsi sur la ligne de conduite de l’Europe, qui a déjà envoyé un signal fort lors de la conférence interministérielle Space19+.
« SpaceX a redéfini les standards des lanceurs, et c’est pour cela qu’Ariane 6 est une étape nécessaire, c’est une étape qui n’est pas une fin en soi : on doit dès maintenant penser à Ariane 7 [parfois appelée Ariane Next, ndlr] et aux ruptures technologiques à apporter », ajoute-t-il.
Un rapport du Sénat s’était penché sur cette question. Nous sommes également revenus récemment sur le moteur Prometheus, dont la promesse est d’être réutilisable. Les premiers essais sont attendus pour 2021.
Thierry Breton veut aussi accélérer sur le système de positionnement par satellites Galileo (concurrent du GPS américain), avec « la mise en œuvre des satellites de deuxième génération, qui seront les plus modernes du monde », dès 2024 au lieu de 2027 prévu initialement.
« L’Europe est autonome en ce qui concerne son accès à l’espace et évidemment le restera. C’est un élément essentiel de notre souveraineté », ajoute-t-il.