La vice-présidente de la Commission européenne était hier à l'Assemblée nationale pour discuter de nombreux sujets, dont StopCovid. Elle expliquait que l'Union souhaitait mettre en place une « agrégation » des données entre les applications des différents pays, afin de suivre les déplacements en dehors des frontières, rapporte Reuters
Mais les différents choix techniques effectués par les gouvernements complexifient la tâche, explique-t-elle : « Il est un peu plus délicat de développer les normes techniques d’interopérabilité entre des systèmes décentralisés – je pensais que ce serait règle générale [c'est le cas en Allemagne et en Italie par exemple, ndlr] – et le système centralisé développé par la France ».
Toujours selon nos confrères, « la France a précisé que l’accès à ses données centralisées était une affaire de souveraineté ».