Le député LREM Jean-Luc Fugit (Rhône) revient sur l’avertissement dont avait écopé Saint-Étienne. La CNIL avait reproché à la ville de déployer des micros pour capter les sons ambiants. L’idée ? Détecter de possibles incidents à partir d’une base de données sonores. Une captation toutefois continue et indifférenciée d’une donnée personnelle, la voix… dépourvue de base légale.
Malgré tout, le député de la majorité affirme que « l'utilité de nouveaux systèmes de détections automatiques semble évidente ». Ses yeux sont tournés vers les futures grandes manifestations accueillies par la France, la coupe du monde de rugby en 2023 et les jeux Olympiques en 2024.
Il plaide ainsi pour l’adoption rapide d’un cadre juridique « permettant d'expérimenter et de développer ces nouveaux outils, notamment au niveau des collectivités territoriales ».