Quatre lots sont programmés dans l’appel d’offres : fourniture de 565 « micro-drones du quotidien », de 66 « drones de capacité nationale » mais aussi de 20 « nano-drones spécialisés ». Des passerelles de réception des trames WiFi des drones collaboratifs composent le quatrième lot.
Ces accords cadres, signalés par le journaliste @BriceLeBorgne, se chiffrent en tout à 3,8 millions d’euros. Ils sont conclus pour une durée de deux ans, reconduits annuellement de manière tacite, pour une durée totale de quatre ans.
« Afin de renforcer l’efficacité opérationnelle des unités de la sécurité intérieure, les systèmes de drones constituent un appui depuis la troisième dimension en matière d’observation-surveillance, de recherche, de reconnaissance, de constatation et de renseignement », assurent les documents officiels.
Le micro-drone du quotidien, « destiné aux unités les plus variées de la sécurité intérieure, pour un usage simple et fréquent de renvoi d’image, essentiellement de jour » pèsera moins de 1 kg.
L’intérieur souhaite « une discrétion visuelle et sonore à une hauteur de vol de 100 m et une distance de l’objectif de 100 m ». Son autonomie sera de 25 minutes.Il embarquera des capteurs vidéos, avec grossissement 6x.
Le drone à capacité nationale pèsera moins de 8 kg. Hauteur de vol de 120 mètres et distance de l’objectif de 500 mètres. L’optique permettra un grossissement de 30x « minimum pour la caméra jour ». La distance de transmission sera de 5 km minimum. Il embarquera un capteur thermique de 640 x 512 pixels, à 30 images par seconde.
Enfin, sur la balance du nano-drone spécialisé, pas plus de 50 grammes. Il permettra « une discrétion visuelle et sonore à une hauteur de vol de 50 m et une distance de l’objectif de 50 m ». Sa résolution sera de 640 x 480 pixels, et le zoom numérique de 4x minimum. L’intérieur aimerait qu’il dispose d’un capteur thermique avec résolution minimum de 160 x 120 pixels.
Distance de transmission ? « 2 km minimum ».