Le Premier ministre britannique doit ménager la chèvre et le chou. En plein Brexit, il ne faudrait pas dégrader la relation avec les américains qui poussent à bannir purement et simplement Huawei, ni celle avec l’Europe qui prône l’ouverture.
« Leur implication sera limitée à 35%, ils seront exclus du traitement des données comme de tous les réseaux et lieux sensibles, tels que les sites nucléaires et les bases militaires », rapporte Reuters en se basant sur des déclarations du gouvernement.
Nicky Morgan, secrétaire aux Communications, marche sur des œufs : « Il s’agit d’une solution spécifique au Royaume-Uni pour des raisons spécifiques au Royaume-Uni et cette décision répond aux défis auxquels nous sommes confrontés en ce moment ».