Le sujet d'une régulation dans le domaine de l’IA n’est pas nouveau, mais prend de l’ampleur au fils du temps. Par exemple, la Commission européenne doit émettre des propositions dans un mois sur ce thème.
Sundar Pichai, patron de Google et d’Alphabet, a profité d’un passage à Bruxelles pour s‘exprimer sur cette question, comme le rapporte l’AFP. Le dirigeant met en avant deux points saillants : les deepfake et la reconnaissance faciale. Cette dernière « peut être utilisée dans les nouvelles technologies d’assistance et les outils pour aider à trouver les personnes disparues. Mais elle peut aussi être utilisée avec des objectifs plus néfastes ».
De manière générale, il affirme qu’une « réglementation judicieuse doit adopter une approche proportionnée, en équilibrant les préjudices potentiels et les opportunités au niveau social ». « Nous voulons offrir notre expertise, notre expérience et nos outils alors que nous sommes aux prises avec des tensions et des compromis inévitables », ajoute-t-il.
Enfin, il invite les gouvernements à se saisir pleinement de cette question « plutôt tôt que tard ».