Qwant va devenir moteur par défaut des administrations. Préalablement, un audit sera mené par l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (Anssi), le ministère des Armées, l’École normale supérieure et la direction interministérielle du numérique (Dinum).
Objectif ? Jauger la part de Bing dans les résultats du moteur dit européen.
Selon ActeursPublics, qui a eu accès à ces documents, 36 % des requêtes reposaient sur Qwant lors d’un contrôle effectué le 25 septembre dernier. Microsoft occupant donc 64 % des résultats.
« Le rapport indique que le taux de requêtes reposant sur l’index Qwant devait grimper à 50 % d’ici la fin de l’année 2019 » préviennent nos confrères.
Faute de temps, l’audit s’est porté sur le seul Qwant Search, « dans son utilisation classique (pas de compte Qwant, pas d’activation du mécanisme Qoz1…) telle qu’il serait principalement utilisé par les agents publics dans le cas de l’installation par défaut du moteur Qwant ». Les recherches d’images, de vidéos, d’actualités et la musique ont ainsi été écartées.