Comme le rappelle le Larousse, il s’agit d’une « difficulté d'apprentissage de la lecture et de l'orthographe, en dehors de toute déficience intellectuelle et sensorielle, et de tout trouble psychiatrique ». Le dictionnaire ajoute que « la dyslexie touche environ 8 à 10 % des enfants, les garçons étant 3 fois plus souvent atteints que les filles ».
Lexilife ajoute de son côté qu’une personne « non dyslexique a un seul œil dominant qui envoie une information principale au cerveau, qu’il sait analyser. Une personne dyslexique dispose, au contraire, de deux yeux dominants qui envoient simultanément deux informations différentes au cerveau. C’est cette confusion qui crée des images miroirs et perturbe la lecture ».
Avec sa lampe, Lexilight veut tenter de corriger ce problème « en permettant au cerveau de traiter l’information comme si elle provenait d’un seul œil dominant ». Concrètement, « elle émet une lumière pulsée et modulée qui atténue l'effet miroir que les dyslexiques voient lors de la lecture ». Deux molettes permettent de régler la pulsation afin de l’adapter à sa vue.
La lampe est aussi prévue pour fonctionner avec les ordinateurs : elle peut « être positionnée à la verticale face à l’écran. Pour en accroître l’efficacité, on peut diminuer la luminosité de l’écran ».
Selon des tests de Lexilight portant sur plus de 300 personnes, 90 % auraient été capables de lire correctement, auraient été soulagés et auraient retrouvé le plaisir de la lecture. À confirmer avec des tests indépendants.
La lampe Lexilight est fabriquée en Bretagne, « par l’entreprise adaptée L’atelier du courrier, une entreprise ESUS dans laquelle 98 % des collaborateurs sont en situation de handicap ». Elle est vendue 549 euros avec un essai gratuit d’un mois et une garantie de 10 ans.