« Nous avons reçu une demande de l'Office central français de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication (OCLCTIC) sollicitant la suppression d'un post Google+ en France, accompagné d'une photo représentant deux membres haut placés du gouvernement en dictateurs. »
« Nous n'avons pas supprimé le post » indique Google dans son nouveau rapport de transparence, tout juste mis en ligne.
Le cas en question que nous avions révélé sur Next INpact est connu : un photomontage d’Emmanuel Macron, Édouard Philippe (mais aussi Christophe Castaner) grimés en dictateurs chiliens.
Jamais nous n’avons obtenu d’explications officielles de ce service. La lecture du rapport montre une hausse conséquente des demandes de suppression depuis juin dernier.
Celles liées à la sécurité nationale raflent la première place (35 % du total), suivies de près par la confidentialité et la sécurité (31 %). Depuis juillet 2019, il dénombre 612 demandes judiciaires, contre 3 893 demandes administratives. Seules les premières sont publiques.