La CNIL étrille la reconnaissance faciale à l’entrée de deux lycées niçois et marseillaisCrédits : Google Street View

« Les dispositifs de reconnaissance faciale envisagés, quand bien même ceux-ci seraient mis en œuvre à titre expérimental et reposeraient sur le consentement des élèves, pour contrôler l’accès à deux lycées de votre région, ne sont pas conformes aux principes de proportionnalité ».

Dans un avis révélé par Médiapart, la CNIL voit d’un très mauvais œil le système de reconnaissance faciale testé à l’entrée des lycées Les Eucalyptus à Nice et Ampère à Marseille.

Et pour cause, les objectifs de ce portique virtuel, fluidifier et sécuriser les accès, peuvent être atteints par d’autres moyens, notamment en plaçant des « surveillants à l’entrée des lycées ». Conclusion de l’autorité, qui fut consultée par la Région : ce système « ne saurait être légalement mis en œuvre ».

Ce n’est qu’un avis simple, mais il intervient alors que la Quadrature du Net, la Ligue des droits de l’Homme, CGT Educ’Action des Alpes-Maritimes et la Fédération des Conseils de Parents d’Élèves des écoles publiques des Alpes-Maritimes ont attaqué la décision du conseil régional devant la justice administrative.

« Cette décision est suffisamment ferme pour stopper les velléités de recourir à la reconnaissance faciale et pour contraindre l’État à légiférer s’il veut poursuivre sa stratégie » estime d’ailleurs LQDN (notre long format sur la reconnaissance faciale). 

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