La communauté internationale en climatologie travaille sur des simulations du climat, aussi bien passé que futur. Les conclusions « contribueront de manière majeure au premier volet du sixième rapport d’évaluation du Giec, dont la publication est prévue en 2021 ».
Les Français (avec des chercheurs du CEA, de Météo-France et du CNRS) viennent de rendre leur copie et « leurs nouveaux modèles prévoient notamment un réchauffement plus important en 2100 que les versions précédentes », en particulier pour les scénarios les plus pessimistes :
« Selon le scénario le plus "pessimiste" (SSP5 8,5 – croissance économique rapide alimentée par des énergies fossiles), l’augmentation de la température moyenne globale atteindrait 6 à 7 °C en 2100, soit 1 °C de plus que dans les précédentes estimations. Seul l’un des scénarios socio-économiques (SSP1 1,9 – marqué par une forte coopération internationale et donnant priorité au développement durable), permet de rester sous l’objectif des 2 °C de réchauffement, au prix d’efforts d’atténuation très importants et d’un dépassement temporaire de cet objectif au cours du siècle. »
Pour arriver à ces résultats, le CEA explique que d'importants moyens informatiques ont été déployés : « 500 millions d’heures de calcul assurées par les supercalculateurs de Genci et de Météo-France, 20 Pétaoctets de données générées ». Le bilan carbone de l'opération n'est pas mentionné.
Une conférence de presse a été diffusée en direct pour l'occasion, son replay est disponible par ici.