Depuis la signature d'un décret plaçant le Chinois sur liste noire, la liste des sociétés coupant leurs relations commerciales avec Huawei s'allonge de jour en jour.
Après Google, Qualcomm, Intel, Broadcom… c'est au tour d'ARM si l'on en croit un mémo repris par la BBC. Il demande à l'ensemble des employés d'arrêter « tous les contrats en cours, l'accès au support et les engagements en attente ».
ARM n'est pas une société américaine (elle est anglaise), mais le mémo précise que ses produits contiennent « une technologie d'origine américaine », qui peut donc être soumise au décret de Trump.
Le gros problème pour Huawei, c'est qu'il s'appuie sur ARM pour la conception de ses SoC Kirin. Sans licence ARM, il ne pourrait donc plus continuer à les produire. Après la privation des services Google (Huawei a toujours accès à Android AOSP), c'est un nouveau coup dur.
De son côté, un porte-parole d'ARM indique que la société « se conforme aux dernières restrictions établies par le gouvernement américain et entretient des discussions actives avec les agences gouvernementales appropriées pour s'assurer de rester en conformité ».
« Nous apprécions nos relations étroites avec nos partenaires, mais reconnaissons la pression qui pèse sur certains d'entre eux suite à des décisions motivées par des considérations politiques », indique pour sa part Huawei.
Le fabricant ajoute : « Nous sommes convaincus que cette situation regrettable peut être résolue et notre priorité reste de continuer à fournir des technologies et des produits à nos clients du monde entier ».