Réfugié dans l'ambassade londonienne depuis 2012, la cohabitation est pour rappel compliquée depuis plusieurs mois maintenant.
En octobre dernier, Julian Assange attaquait l'Équateur pour ses conditions de « détention ». De son côté, le président équatorien Lenín Moreno expliquait en décembre que la « voie est libre pour M. Assange de décider de partir », sans pour autant l'y contraindre.
En fin de semaine, WikiLeaks indiquait qu'Assange serait expulsé dans les prochaines heures ou jours, en s'appuyant sur les déclarations d'une source haut placée.
De son côté, l'Équateur « rejette catégoriquement les fausses nouvelles qui ont circulé récemment sur les réseaux sociaux, propagées en grande partie par une organisation liée à M. Assange, évoquant une résiliation imminente de l’asile diplomatique qui lui a été accordé depuis 2012 », comme le rapporte Reuters.
L'Équateur en profite pour remettre une couche sur ses relations avec Julian Assange : « En diffusant des informations qui déforment la vérité, [Assange] et ses associés manifestent une fois encore leur ingratitude et leur manque de respect pour l’Équateur ».