La plateforme de streaming continue sa pression contre la société de Cupertino et l'attaque cette fois-ci en justice. Plusieurs raisons sont mises en avant, notamment la fameuse taxe des 30 % sur les abonnements (réduite à 15 % après la première année).
Spotify avait pendant un temps augmenté son abonnement en conséquence (12,90 euros au lieu de 9,90 euros sur son site), mais Apple a depuis lancé son propre service de streaming… à partir de 9,90 euros.
Pour Daniel Ek, fondateur et directeur général de Spotify, Apple met en place sur son Store « des règles qui limitent et restreignent volontairement les choix des utilisateurs, agissant à la fois comme joueur sur le terrain et comme arbitre ».
Il affirme également que si Spotify décide de ne pas utiliser le système de paiement d’Apple, la marque à la Pomme « applique des restrictions techniques et sur l'expérience utilisateur ».
Daniel Ek affirme enfin qu'il ne cherche pas à obtenir « un traitement de faveur » : « Nous souhaitons simplement bénéficier du même traitement que de nombreuses autres applications de l'App Store, comme Uber et Deliveroo, qui ne sont pas soumises à la taxe Apple ni aux mêmes restrictions ».