À l’index ? La politique de location de téléphone. L’association dénonce des frais qu’elle estime abusifs. Selon des témoignages, certains clients se sont vus ponctionner de 150 à 250 € au motif qu’ils n’auraient pas renvoyé le téléphone, ce qu’ils contestent.
Dans d’autres cas, Free aurait facturé des cas d’appareils défectueux à hauteur de 250 euros. L’UFC peste non contre le principe de ces frais, mais contre un problème de démonstration du préjudice, d’autant que ces frais seraient indépendants de la vétusté de l’appareil ou des dégâts.
Autre chose, « aucune grille de vétusté prenant en compte la durée de la location et l’usure normale du téléphone n’est fournie à l’abonné, laissant l’appréciation de l’état de l’appareil à sa seule discrétion ».
L’association avait mis en demeure Free le 4 septembre 2018. Faute de réponse satisfaisante, elle a décidé de déposer une assignation devant le TGI de Paris. Celui-ci déterminera, le cas échéant, le montant de l’indemnisation des clients s’estimant lésés en déterminant les critères. « La procédure risque d’être longue, mais elle sera simple et gratuite ».
L’UFC a mis en place un formulaire pour glaner les témoignages. À nos confrères d’Univers Freebox, Free répond sans détour que « l’assignation de l'UFC est injustifiée et ne fait état que de 9 cas abonnés, soit quelques centaines d’euros de préjudice. La facturation de la pénalité de non-restitution est appliquée lorsque les terminaux sont restitués en mauvais état de fonctionnement ».
Selon l’opérateur, « jamais avant cette assignation l’UFC n’a fait part de ces 9 cas d’abonnés à Free Mobile, cherchant avant tout l’opportunité de faire une nouvelle procédure afin de faire sa propre communication, plutôt que de s’occuper des vrais problèmes des Français ».