« Les conditions de la vente en ligne de médicament dans notre pays apparaissent trop restrictives », a déclaré le Premier ministre, mardi 5 mars, à l’occasion du dixième anniversaire de l’Autorité de la concurrence.
« Par exemple, est-il justifié d’interdire à plusieurs pharmacies de se regrouper pour vendre en ligne des médicaments ? » s’est faussement interrogé Édouard Philippe. Selon lui, les ventes de médicaments sur Internet – autorisées en France depuis 2013 – représentent 1% du marché, contre 15% en Allemagne.
Matignon a ainsi demandé au ministère de la Santé d’ouvrir un « chantier » en concertation avec « les professionnels de santé, médecins, pharmaciens, et avec les représentants des patients », en vue d’une réforme. L’annonce tombe à pic, le Parlement étant appelé à se prononcer dans les prochains mois sur le projet de loi de « transformation du système de santé ».