Le ministère de la Justice a dévoilé deux accusations. La première vise des employés de la société, dont la directrice financière Meng Wanzhou, comme l'explique The Verge.
Cette dernière a été arrêtée au Canada début décembre et les États-Unis ont demandé son extradition. Elle est accusée d'avoir continué à faire affaire avec l'Iran, violant ainsi des sanctions américaines contre ce pays.
Dans le second document, les Américains accusent Huawei d'avoir « violé la loi en volant une propriété intellectuelle à T-Mobile », expliquent nos confrères : « Selon les procureurs, Huawei a violé des accords de confidentialité avec T-Mobile en volant des informations (et même une pièce physique) d'un robot utilisé pour tester les smartphones ».
Ces deux accusations ne sont finalement qu'une étape supplémentaire dans la guerre que livrent les États-Unis aux équipementiers chinois, Huawei en tête. Les Américains ne veulent pas de ses équipements pour la 5G, évoquant des risques liés à la sécurité.
Ils mettraient également en garde leurs alliés. Plusieurs ont d'ailleurs suivi le même chemin avec la Nouvelle-Zélande, l'Australie et l'opérateur BT au Royaume-Uni par exemple. En France, la question est soulevée au travers d'un amendement « anti-Huawei »… qui offre aussi un pont d’or aux services de renseignement.