Le géant de Mountain View, en pleine bataille sur la future directive droit d’auteur européenne, pose ses « principes pour faire évoluer la régulation des technologies en 2019 » dans un billet de blog. En 2018, les critiques se sont intensifiées sur le pouvoir économique et politique des géants du Net, Facebook et Google en tête.
Les principes sont très vagues : concevoir des lois spécifiques pour éviter les effets secondaires involontaires, et faire évoluer les textes pour suivre les changements technologiques rapides. Surtout, la société rappelle ses efforts (largement médiatisés) pour lutter contre les contenus illégaux et dangereux, induisant que légiférer n’est pas toujours nécessaire. L’intelligence artificielle y tient toujours une place de choix.
Google devient coutumier de ces conseils aux législateurs. En octobre, il définissait ce qu’était une bonne loi sur la vie privée, demandant d’éviter un contrôle total des données par les internautes, de laisser une place pour « l’innovation » et une définition flexible des données personnelles. Il demandait aussi des lois à l’application limitée à leur territoire, contrairement au RGPD européen.