La sonde est sur la planète rouge depuis maintenant trois semaines et, après sept jours de préparations minutieuses, le bras robotisé a délicatement déposé l'instrument.
« SEIS a été soulevé depuis le pont de l’atterrisseur pour être amené très lentement jusqu’au sol, en tirant derrière lui son câble blindé, relié à un boîtier électronique resté, lui, bien « au chaud » sur l’atterrisseur. SEIS a été déposé à environ 1,60 m devant l’atterrisseur » explique le CNES.
Ce n'est que le début des opérations et il en reste encore beaucoup avant de lancer les hostilités : « Début janvier, SEIS sera recouvert par son bouclier de protection contre le vent et les basses températures (« Wind and thermal shield » en anglais), un large dôme blanc équipé de 3 pieds et d’une jupe de protection en cotte de mailles qui épousera parfaitement le relief du sol ».
Fin janvier, le sismomètre « sera rejoint par la sonde allemande HP3 dont le ruban équipé de thermomètres doit s’enfoncer dans le sol jusqu’à 5 m de profondeur ». Ensuite, les scientifiques pourront tester et régler SEIS pour qu'il puisse commencer ses mesures : « activité sismique, impacts météoritiques… L’objectif étant de mieux de comprendre la structure interne de Mars ».