Encore une attaque directe contre les deux fabricants chinois, alors que le déploiement de la 5G est au cœur de toutes les discussions des opérateurs.
La Czech National Cyber and Information Security Agency (NCISA) explique que les logiciels et matériels des deux constructeurs représenteraient un risque pour la sécurité, toujours avec la même idée de fond : Pékin pourrait utiliser les équipements pour de l'espionnage.
Dusan Navratil, directeur de l'agence, n'y va pas avec le dos de la cuillère : « Les lois chinoises obligent les entreprises privées résidant en Chine à coopérer avec les services de renseignement. Par conséquent, leur introduction dans des systèmes étatiques clés pourrait constituer une menace ».
La réponse de Huawei, toujours prompte à répondre dans ce genre de cas, est tout aussi cinglante : « Nous réfutons catégoriquement toutes les insinuations laissant entendre que nous menaçons la sécurité nationale. Nous appelons le NCISA à fournir des preuves au lieu de ternir la réputation de Huawei ».
Pour rappel, plusieurs pays comme les États-unis, la Nouvelle-Zélande et l'Australie ont déjà banni les fabricants, tandis que d'autres étudient activement la question.