L'affaire avait fait grand bruit début octobre : Bloomberg accusait la Chine d'espionner Apple et Amazon (entre autres) par l'intermédiaire de cartes mères Supermicro modifiées directement dans les usines de fabrications. De multiples démentis avaient rapidement été publiés par les parties, tandis que nos confrères réaffirmaient leurs accusations en mettant en avant pas moins de 17 sources.
Deux mois plus tard, Supermicro revient sur cette affaire pour affirmer dans un communiqué que des tests menés par des experts indépendants n'ont détecté « aucun matériel malveillant sur les cartes mères ».
Le constructeur précise qu'un échantillon représentatif de ses cartes a été passé en revue, y compris les types de matériels pointés du doigt par Bloomberg, les cartes mères achetées par Apple et Amazon, ainsi que des modèles plus récents.
Selon une source de Reuters, l'entreprise en charge des vérifications serait Nardello & Co et les clients de Supermicro pourraient la contacter pour avoir de plus amples informations sur ses conclusions.
De son côté, le fabricant serait encore en train d'examiner ses options juridiques. Pour rappel, son action avait perdu plus de 41 % suite à ces accusations, passant de 21,4 à 12,6 dollars. Depuis, elle remonte doucement pour atteindre 16,50 dollars aujourd'hui.