La semaine dernière, elle était arrêtée à Vancouver, sans que les autorités canadiennes n'en précisent officiellement les raisons. Elles indiquaient par contre qu'une demande d'extradition avait été déposée par les États-Unis.
Selon des journalistes présents à l'audience et cités par TechCrunch, la directrice financière de Huawei, et fille du fondateur de la société, risque jusqu'à 30 ans de prison : « Le ministère américain de la Justice prétend que Mme Meng a autorisé SkyCom, une filiale non officielle de Huawei, à faire des affaires en Iran, violant ainsi des sanctions américaines contre ce pays et dupant des institutions financières américaines », expliquent nos confrères.
Le département de la justice canadien a plaidé contre la libération sous caution de Meng Wanzhou. L'avocat de la défense estime pourtant qu'elle ne se risquerait pas à « embarrasser » son père en enfreignant une ordonnance.
La suite des opérations (notamment la demande d'extradition) peut encore être longue et durer des semaines, voire des mois. Dans tous les cas, c'est un nouveau coup dur pour Huawei, déjà mis sur le banc de touche de la 5G par plusieurs pays à cause de risques liés à la sécurité.