Le président équatorien Lenín Moreno accentue la pression sur le fondateur de Wikileaks pour qu’il quitte son ambassade londonienne, qu’il occupe depuis 2012, rapporte Associated Press. Le Royaume-Uni lui aurait donné assez de garanties qu’Assange ne soit pas extradé et condamné à mort à sa sortie.
Il l’a révélé dans un entretien radio, hier, pointant des mois de travail diplomatique avec le Royaume-Uni. « La voie est libre pour M. Assange de décider de partir », a-t-il estimé, cité par AP. Il ne compte pas officiellement le forcer à sortir, même si les juristes d’Assange prépareraient déjà la suite.
Les relations se sont dégradées cette année avec l’Équateur. L’ambassade a coupé la connexion Internet d’Assange après des commentaires politiques, qui violeraient les termes de leur accord. Ce dernier, naturalisé équatorien l’an dernier, a porté plainte contre ses hôtes.