Comme nous le détaillions hier, le premier financeur du cinéma est revenu à de meilleurs sentiments. La signature du contrat a été organisé en grande pompe sur la scène du festival de Dijon, grand raout annuel de l'industrie hexagonale.
Selon le ministère de la Culture, qui assure avoir (évidemment) chapeauté les discussions, cet accord doit débloquer les débats sur la chronologie des médias, levant les derniers obstacles.
Orange (derrière OCS) expliquait hier attendre que le cas Canal+ soit réglé pour signer la chronologie.
La révision du cadre de financement et de diffusion du cinéma français est un véritable serpent de mer, chacun tirant vers ses intérêts… Sans que cette refonte très attendue ne règle vraiment le problème du secteur en l'état, à savoir la fonte des revenus et la montée des services sur abonnement à la Amazon Prime Video et Netflix, qui échappent jusqu'ici à cette contraignante exception culturelle, en attendant la mise en œuvre de la directive SMA.