Les géants du Net ont choisi les termes de la lutte contre les « fake news », alors que l'exécutif communautaire menaçait de les leur imposer.
Facebook, Google et d'autres sociétés s'entendent sur un code de conduite, en amont d'élections dans plusieurs pays européens l'an prochain. La commissaire européenne au numérique, Mariya Gabriel, a bien entendu déclaré sa vigilance sur le sujet. Elle en attend les premiers résultats d'ici la fin d'année.
Le détail n'est pas connu, même si le texte concerne les cinq domaines déjà exposés par la Commission européenne.
Attaque des revenus publicitaires des désinformateurs, transparence des publicités politiques (déjà initiée par Facebook et Twitter), lutte contre les faux comptes et robots, signalement de contenus trompeurs et mise en avant des contenus d'autorité et aide à la recherche sur la désinformation sont au programme.
Ce code de conduite suit une charte signée l'an dernier entre plateformes et la Commission européenne, qui a contrôlé la suppression des contenus liés au terrorisme en 24 heures. En avril, elle proposait d'imposer aux plateformes la suppression en une heure.
La semaine dernière, un rapport français a apporté 20 propositions pour « reciviliser » Internet, avec une large emphase sur la responsabilité des plateformes (voir notre analyse).