La tentative de gonfler les scores par des procédés peu avouables n'est plus vraiment courant dans le domaine des PC. Mais dans le cas des appareils mobiles, certains constructeurs cherchent encore à sortir du lot de cette manière.
Il faut dire que les possibilités de vérifier le fonctionnement des composants est plus limité, et que les tests se font souvent à la va-vite afin de tenir la cadence des marques, qui mettent chaque semaine de nouveaux modèles en vente.
Heureusement, certains journalistes prennent encore le temps d'aller vérifier. Ainsi, après avoir mis en lumière la triche de Samsung il y a quelques années, nos confrères d'Anandtech viennent de faire de même avec Huawei.
Ils reviennent notamment sur les chiffres du P20 qui leur ont permis de constater un dispositif permettant de dépasser la contrainte thermique du SoC lorsqu'un benchmark est lancé.
De son côté, Huawei a indiqué que d'autres constructeurs chinois ont de telles pratiques et qu'il lui faut bien répondre à ces chiffres. La marque a également critiqué les outils de mesure qui ne seraient pas assez représentatifs de l'usage des utilisateurs. Elle s'est néanmoins engagée à faire valider les résultats mis en avant dans ses futures présentations par des organismes de test indépendants.
D'ici là, UL a annoncé que suite à ces révélations et des tests internes, les résultats des Huawei P20 (Pro) et Nova 3, ainsi que du Honor Play ont été retirés des bases de 3DMark. La détection d'outils de mesure de performances est en effet une infraction aux règles de l'outil. C'est également le cas pour de nombreux organismes tels que SPEC.