Plus de 100 salariés ont monté un groupe privé « FB’ers for Political Diversity ». Ils ont publié un message sur un forum interne, « Nous avons un problème de diversité politique », rapporte le New York Times.
« Nous prétendons accueillir toutes les perspectives, mais nous attaquons rapidement (souvent en meutes) toute personnes présentant un point de vue qui semble en contradiction avec une idéologie de gauche » écrit l'ingénieur Brian Amergie.
Au Congrès américain en avril, Mark Zuckerberg déclarait que Facebook avait une tendance à gauche, sur laquelle il travaillerait, même si elle n'affecterait pas le tri des contenus et la modération.
L'initiative serait considérée comme offensante pour les minorités, selon un ingénieur interrogé par le NYT. Plusieurs employés s'en seraient plaints à leurs responsables. Elle ne violerait aucune règle interne, leur aurait-on répondu.
Dans un climat politique de plus en plus polarisé outre-Atlantique, les géants numériques cristallisent les tensions. Il y a un an, un employé conservateur de Google, James Damore, avait été licencié après la diffusion d'un manifeste estimant que les femmes avaient moins leur place que les hommes dans le secteur technologique.
Il y a quelques jours, Donald Trump a accusé les grandes plateformes de biais politique, les menaçant de représailles si elles ne mettaient pas en avant plus de nouvelles favorables.