Depuis près de deux ans, Facebook est sur le grill pour la diffusion de « fake news », devenu un large sujet de discorde entre poliitques et médias. Depuis l'élection de Donald Trump, l'entreprise montre patte blanche, rémunérant des médias pour vérifier les informations diffusées sur son fil d'actualités. En plus de programmes de formation et d'outils de sensibilisation des internautes, via son Journalism Project.
Facebook annonce l'extension de son programme de fact-checking à 14 nouveaux pays. Selon le réseau social, le programme contribue à réduire de 80 % la diffusion de ces fausses informations. Il est d'ailleurs étendu à l'étude des photos et vidéos.
L'intelligence artificielle (via du machine learning) vient encore ici à la rescousse, avec une détection des articles dupliquant ceux déjà déclarés trompeurs. Facebook compte aussi reprendre le format open source Claim Review de Schema.org, utilisé par des acteurs du fact-checking.
Si le réseau social agissait déjà contre les pages et sites récidivistes, en limitant leur visibilité, l'entreprise compte désormais utiliser du machine learning pour déclasser les pages et sites étrangers ayant un intérêt financier à diffuser de la désinformation.
Il promet enfin la publication d'un rapport sur la diffusion de fausses nouvelles et les effets de sa lutte actuelle, en collaboration avec des universitaires, qui planchent sur le sujet depuis avril.
Dans un autre billet, la société liste dix repères pour identifier une actualité falsifiée.