C'est une étape très importante qui se prépare. Ce projet baptisé HL-LHC vise en effet à augmenter le nombre de collisions protons-protons, permettant ainsi de récolter davantage de données.
Pour y arriver, la luminosité doit être augmentée d'un facteur 5 à 7 en « concentrant le maximum de particules dans l'espace le plus réduit possible » explique le CNRS. Les attentes sont importantes.
« Cela permettra aux scientifiques d'étudier des phénomènes rares et d'obtenir des mesures de grande précision indispensables pour préciser les propriétés du boson de Higgs. Plus largement, c'est un pas de plus vers la compréhension du modèle standard et des scénarios qui en découlent » détaille le centre de recherche.
Il faudra néanmoins être patient puisque la mise en service de la haute luminosité n'est pas attendue avant 2026, après deux phases d'arrêts techniques : 2019/2020 avec l'amélioration des injecteurs et 2024/2026 avec l'installation de la haute luminosité. Il est ensuite prévu d'exploiter le HL-LHC jusqu'en 2036/2037.
Pour rappel, il y a un peu plus d'un an, le Grand Collisionneur de Hadrons avait subi une opération « à cœur ouvert » pour installer un nouveau trajectographe, dont le fonctionnement est prévu « jusqu’aux premiers stades du LHC haute luminosité (HL-LHC) ».