Depuis octobre 2017, Kaspersky est sur le grill après la révélation de fuite de données de la NSA, qui serait passée par l'un de ses produits. Les soupçons de collusion entre l'éditeur et les autorités russes ont repris en force, amenant de vigoureux démentis.
À la mi-mai, Kaspersky a annoncé le déplacement d'une partie de son infrastructure et de ses activités en Suisse. Des partenaires et des Etats pourront y consulter le code source de ses produits.
Pourtant, pour William Evanina, le directeur du National Counterintelligence and Security Center, cette relocalisation n'aura pas d'effet concret, selon Cyberscoop. Le patron du contre-espionnage américain déclare que sa priorité actuelle est de partager les informations sur les menaces avec les organisations concernées. Un travail de longue haleine, dans lequel le FBI a demandé à des sociétés de couper les ponts avec Kaspersky, qui tente depuis de montrer patte blanche, par tous les moyens.