En l’état actuel des connaissances, l'agence note « l’absence de preuve expérimentale solide permettant d’établir un lien de causalité entre l’exposition aux champs électromagnétiques et les symptômes décrits par les personnes se déclarant EHS », c'est-à-dire électrohypersensibles.
Elle reconnaît néanmoins que la souffrance et les douleurs qu'elles expriment « correspondent à une réalité vécue ». L'Anses recommande donc la prise en charge des personnes se déclarant électrohypersensibles et la poursuite des travaux de recherche.
Afin d'arriver à ces conclusions, l'agence nationale de la sécurité sanitaire s'est appuyée « sur l’ensemble de la littérature scientifique disponible, ainsi que sur un grand nombre d’auditions : médecins hospitaliers et généralistes, chercheurs, associations et personnes concernées ».