« Si les plateformes ne coopèrent pas volontairement, d’ici mai 2018, la France soutiendra à Bruxelles une initiative législative européenne. » Tel est l’ultimatum lancé par Édouard Philippe, vendredi 23 février, à l’issue du Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR).
Ce que souhaite le gouvernement ? Que les réseaux sociaux et autres acteurs tels que YouTube « retirent en une heure les contenus illicites » (de type propagande).
Les géants du Net sont ainsi invités à poursuivre leurs échanges avec « l’Ambassadeur pour le numérique » français, David Martinon, « avec pour objectif prioritaire la mise en place d’outils automatiques d’identification et de retrait afin que les contenus puissent être retirés moins d’une heure après leur mise en ligne ».