Après les États-Unis, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et l'Allemagne, le service est officiellement disponible dans l'Hexagone depuis aujourd'hui. Il s'agit d'un « réseau social gratuit et privé pour les quartiers ».
Contrairement à Facebook ou Twitter, il n'y a pas d'amis ou de followers, simplement des voisins publiant des informations, des petites annonces ou des demandes. Pour son lancement, la société s'appuie sur une étude de l'IFOP indiquant que « 17% des Français ne connaissent aucun de leurs voisins par leur prénom ».
L'inscription se passe par ici et nécessite de « prouver votre adresse » soit par téléphone, soit via l'envoi d'une carte postale avec un code. Si votre quartier est déjà présent, vous rejoignez le groupe, sinon vous pouvez en créer un.
L'utilisation est gratuite, financée par la publicité. Sur ce point, Nextdoor rejoint les autres réseaux sociaux avec des publications sponsorisées. « Le potentiel est énorme pour connecter les habitants des quartiers avec les commerces et services de proximité » explique Nirav Tolia, fondateur et directeur général de Nextdoor, à nos confrères du Monde.
Un lancement qui intervient alors que Facebook se focalise de manière croissante sur l'actualité et les évènements locaux.