Ces derniers jours, les représentants de la marque approchent la presse avec un discours rôdé : si tout le monde mine via un GPU, connu pour disposer d'une efficacité certaine, le CPU est une alternative à considérer.
Certains algorithmes comme Cryptonight, notamment utilisé par Monero (voir notre analyse), sont en effet très favorables aux processeurs. Particulièrement ceux d'AMD face à ceux d'Intel, un avantage dont le constructeur souhaite profiter, histoire de surfer sur la vague comme il le fait déjà avec les cartes graphiques.
AMD cite les chiffres du calculateur de profitabilité de NiceHash, un service utilisé pour miner simplement et récupérer son « butin » automatiquement en bitcoins. Avec un coût d'électricité de 0,15 euro par kWh (tarifs EDF) le gain serait ainsi de 25 euros par mois avec un Ryzen 1700X @ 4 GHz, au cours actuel.
Et la marque d'évoquer le cas d'un processeur Ryzen Threadripper 1950X, dont une partie des cœurs pourrait être utilisée pour générer du profit auprès d'un public de joueurs qui n'a pas forcément tout le temps besoin de l'ensemble de la puissance de la bête.
Le hashrate d'un Ryzen 7 1950X est donné pour 1368 hashs par seconde (H/s), sans précision sur les optimisations éventuelles, avec un TDP de 180 watts, soit un gain d'un peu moins de 60 euros au cours actuel. Un résultat proche de celui d'une Radeon RX Vega 64 ou d'une GeForce GTX 1070 Ti.
Nos premiers tests sur un Ryzen 7 1800X, sans optimisation particulière, montrent un résultat aux alentours de 1 euro par jour avec le client NiceHash sous Windows, hors coût de l'électricité et un hashrate de 500 H/s en moyenne.