Ce week-end, le New-York Times a publié une longue enquête baptisée « l'usine des followers ». Nos confrères plongent dans l'univers de ce marché noir permettant à des « célébrités, athlètes, experts et politiciens d'avoir des millions de faux followers ». Dans la ligne de mire, la société américaine Devumi (entre autres) qui promet d'« accélérer votre croissance sociale » et de « gagner rapidement des abonnés ».
Cette enquête fait réagir. Eric Schneiderman, procureur général de l'État de New York, annonce l'ouverture d'une « enquête sur Devumi et sa vente apparente de robots en utilisant des identités volées », expliquant que « l'usurpation d'identité et la tromperie sont illégales en vertu de la loi de New York ».
Dans une série de tweets, il ajoute que « la tendance croissante des bots signifie que les voix réelles sont trop souvent étouffées dans les conversations publiques. Ceux qui peuvent payer le plus pour les followers peuvent acheter leur apparente influence ».
Reste également à savoir pourquoi Twitter n'agit pas directement pour contrer ce genre de services, mais il s'agit là d'une autre histoire.