Toujours empêtré dans les affaires judiciaires pour complicité de détournement de fonds publics et complicité d'escroquerie dans l'affaire Tapie, le PDG d'Orange peut visiblement compter sur le soutien de l'État pour briguer un troisième mandat, comme le rapporte Les Echos.
Bruno Le Maire prévient tout de même : « s'il y a une condamnation de Stéphane Richard à un moment donné, il remettra immédiatement son mandat ». Il ajoute que, « pour toutes les entreprises publiques qui sont sous ma responsabilité de ministre de l'Économie, les règles du jeu doivent être claires, s'il y a condamnation du dirigeant, il y a départ immédiat du dirigeant ».
Nos confrères précisent que le conseil d'administration doit se réunir le 20 février. La décision devra ensuite être entérinée par une assemblée générale d'Orange en mai. En plus de l'État actionnaire à 29 %, l'actuel dirigeant serait également soutenu par des salariés et des administrateurs.