L’opérateur avait jusqu’au 8 octobre pour attaquer le choix de NGE-Altitude, désigné pour construire 900 000 prises fibre sur la région, pour 1,3 milliard d’euros – le plus grand contrat du pays, dans sa région natale. Contacté par Contexte, il confirme avoir déposé un recours.
La vexation infligée par le Grand Est a eu son importance, alors que SFR était finaliste sur ce marché public. Michel Combes, président du groupe, s’était fendu d’une lettre de menace, celle de déployer sa fibre en parallèle du réseau public... Avant de promettre la couverture du pays à ses frais d’ici 2025.
Depuis, l’opérateur est vu comme un risque pour le plan France THD, déclenchant des mouvements que l’Agence du numérique tente de contenir. En réponse, le gouvernement compte maintenant laisser plus de place à l’investissement privé. Pour sa part, SFR draguerait des communautés de communes pour grignoter des lignes des réseaux publics, notamment dans le Grand Est.