Cette version arrive juste après le coup de massue de Microsoft : son navigateur Edge se tourne vers Chromium comme base open source.
Deux éléments sont spécifiquement mis en avant dans le billet de blog d'annonce : le premier est attendu de longue date, puisqu'il s'agit de la possibilité de sélectionner plusieurs onglets (CTRL/MAJ + clic) pour effectuer des actions communes : déplacement, épinglage, mise sous silence, etc.
Firefox promet ensuite d'être force de proposition pour des fonctionnalités qu'il intègre et autres extensions officielles, lorsqu'elles peuvent être utiles à l'utilisateur. Pour cela, son comportement est analysé afin de faire apparaître un message au bon moment.
Le traitement se fait de manière locale, sans transmission à Mozilla, et hors de la navigation privée. Pour le moment, ce service n'est proposé qu'aux États-Unis.
Pour le reste, les notes de versions évoquent des améliorations de performances et un gestionnaire des tâches retravaillé. Le partage est désormais géré via un dispositif natif sous Windows, les extensions peuvent être supprimées plus facilement et les certificats émis par Symantec ne sont plus considérés comme valides.
Certains regretteront la disparition des marque-pages dynamiques et de la gestion des flux RSS, qui doivent désormais être remplacés par des extensions ou des services tiers.