Microsoft propose depuis peu son modèle Component Firmware Update pour permettre aux constructeurs de mettre à jour le firmware de leurs périphériques en passant directement par Windows Update.
Le CFU désigne une spécification open source (licence MIT), à la fois pour un modèle de pilote et un protocole. Les utilisateurs auraient ainsi toujours la dernière révision disponible, sans que l’utilisateur sache même qu’il avait besoin de le faire. Pour les autres, il n’y aurait plus besoin de chercher des outils spécifiques.
Cela étant, il faudra du temps. La proposition vient tout juste d’être faite, et les composants utilisés par les OEM (Original Equipment Manufacturers) et IHV (Independent Hardware Vendors) doivent être compatibles avec le CFU. Le modèle peut également encore évoluer, Microsoft souhaitant autant de contributions que possible.
Le modèle se veut en tout cas strict. Le pilote contenant le nouveau firmware ne doit pas provoquer d’interruption dans l’utilisation de la machine, doit pouvoir attendre que le périphérique soit disponible, ou encore ne faire référence à aucun autre matériel que le seul concerné. La reconnaissance et la validation du firmware sont l’apanage du composant lui-même.
La distribution de firmwares via Windows Update simplifierait clairement la gestion des périphériques, en améliorant leur fonctionnement général, en corrigeant des failles, ou même en ajoutant des fonctions.
Cependant, le problème serait le même qu’avec les actuelles mises à jour de Windows et les pilotes : le potentiel de panne. L’October 2018 Update a encore rappelé combien un simple téléchargement via Windows Update peut engendrer bien des problèmes.
On espère donc que des mécanismes de sécurité permettront de corriger rapidement le tir en cas de mauvais fonctionnement.